Le chiffre d’affaires, enregistré sur les trois jours que durent ces ventes de futurs galopeurs, s’établit à 37,796 millions d’euros. Il baisse ainsi pour la troisième année consécutive : –4 % en 2017, –4,8 % en 2016. En 2015, ces ventes avaient affiché un chiffre d’affaires record de 42 millions d’euros.
Des prix moyens « proches des records historiques »
« Cela n’a pas toujours été facile mais finalement le chiffre d’affaires et le prix moyen sont restés quasi stables à des niveaux qui sont proches des records historiques », commente Éric Hoyeau, président d’Arqana, l’agence qui organise ces ventes depuis 2006, selon un communiqué.
Les ventes de 2018 se sont déroulées de samedi à lundi soir. Le prix moyen s’élève à 159 701 €, en repli de 3 %, selon Arqana. En légère baisse, le pourcentage de chevaux vendus s’établit à 73 %, selon la même source.
Le cheval le plus cher a été vendu dimanche 1,4 million d’euros. Il s’agit d’un mâle issu de l’étalon vedette Dubawi, élevé par La Motteraye Consignment, dans le Calvados. En 2017, le cheval le plus cher, lui aussi « produit » de Dubawi, s’était vendu 1,55 million d’euros.
De nouveaux acheteurs
« Nous sommes heureux de voir de nouveaux investisseurs, notamment en provenance de l’Amérique et du Japon, bien que leur présence n’ait pas tout à fait comblé la baisse d’activité de certains acheteurs réguliers », ajoute Éric Hoyeau.
Parmi les vendeurs, l’écurie de Monceaux reste, depuis 2012, en tête avec 32 chevaux pour un chiffre d’affaires de 9,3 millions d’euros (M€). En tête des acheteurs, arrive l’Irlandais Michael Vincent Magnier (2,65 M€), devant Al Shaqab Racing (2,387 M€), appartenant au frère de l’émir du Qatar.