Plus de 6 000 animaux domestiques, 6 040 pour être précis, ont déjà péri sous les crocs du prédateur entre le 1er janvier 2017 et le 31 août 2017, selon les données de la Dreal Auvergne-Rhône-Alpes. C’est 563 de plus qu’en 2016 à la même date, soit une hausse de plus de 10 %.
Paca toujours en tête
L’augmentation des attaques concerne quasi toutes les régions. Provence-Alpes-Côte-d’Azur, qui concentre toujours à elle seule plus de la moitié des « victimes » (3 877), comptent 384 « victimes » de plus que l’année dernière à la même date. Pourtant, les moyens de protection se sont généralisés. Les Alpes-Maritimes sont toujours les plus touchées avec 1 847 « victimes ». Suivent les Alpes-de-Haute-Provence (757), le Var (718) et les Hautes-Alpes (526).
En Auvergne-Rhône-Alpes, le nombre de « victimes » se stabilise mais autour de 1 450. Le nombre d’attaques (constats indemnisés) en revanche est passé de 386 à 450. La Savoie subit le plus de pression en comptabilisant 222 attaques pour 747 « victimes ».
Le territoire s’étend
En Bourgogne-Franche-Comté, le prédateur est revenu. La Nièvre a recensé 4 attaques et la Saône-et-Loire 2, pour 42 victimes au total.
Dans le Grand-Est, le loup semble étendre son territoire. La Meuse figure de nouveau parmi les départements touchés, ainsi que le Haut-Rhin et la Haute-Marne. La Meurthe-et-Moselle et les Vosges continuent de subir la pression avec respectivement 100 et 246 « victimes » depuis le début 2017.
En Occitanie, les chiffres s’emballent dans l’Aveyron, l’un des principaux départements moutonniers du pays. En huit mois, 48 attaques ont été enregistrées pour 147 « victimes ». L’année dernière, à la même date, le bilan faisait état de 6 constats pour 12 « victimes ». Dans le Gard et l’Hérault, la pression augmente avec respectivement 22 et 23 « victimes » indemnisées en cours d’instruction.