« Quand un pays comme les Pays-Bas, un des plus gros exportateurs d’œufs au monde, ne transmet pas ce genre d’information, ça pose vraiment problème », a-t-il déclaré ce 9 août 2017, lors d’une réunion extraordinaire devant des députés belges à Bruxelles.
L’agence belge rend son rapport
Le ministre a présenté aux représentants des commissions Agriculture et Santé le rapport rendu la veille par l’Agence belge pour la sécurité de la chaîne alimentaire (Afsca) sur le circuit de contamination des œufs.
Le rapport avait été commandé par le gouvernement belge qui souhaite lever la confusion régnant autour de l’origine de la contamination. La Belgique a été le premier pays de l’Union européenne à notifier le 20 juillet la Commission européenne.
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« L’Afsca, via un certain nombre de contacts, s’est vu transmettre par hasard des informations internes, […] un rapport de l’agence néerlandaise [de la sécurité alimentaire] transmis à son ministre […] qui fait état du constat de présence de fipronil au niveau des œufs néerlandais dès la fin novembre 2016 », a expliqué le ministre belge.
Au compte-gouttes
Si ces informations avaient été connues plus tôt, « la vigilance par rapport au fipronil aurait été accrue, fortement accrue » en Belgique, a assuré Denis Ducarme, déplorant qu’aucune « communication officielle » n’ait été faite par La Haye.
Le rapport de l’agence belge revient sur la chronologie des événements, sur lesquels une enquête distincte a été ouverte le 19 juillet par le parquet d’Anvers, qui se refuse pour l’instant à toute communication.