Ces résultats font l’objet d’un rapport en langue anglaise publié ce 3 mai 2018 par l’Agence européenne de sécurité sanitaire (Efsa). Ce document rend compte de l’analyse des données recueillies à la suite de la détection à grande échelle de résidus de fipronil dans les œufs l’été dernier. Ce sont les États membres qui ont fourni les échantillons.
Œufs, graisse et muscles de poules
La Commission européenne a fixé la liste des substances actives, parmi lesquelles le fipronil, à rechercher. « Les produits alimentaires touchés étaient principalement des œufs de poule non transformés et de la graisse de poules pondeuses, détaille l’Efsa. Certains dépassements ont été signalés dans des muscles des poules pondeuses et dans des œufs en poudre. »
Selon l’Efsa, l’analyse révèle que :
- La majorité des dépassements ont été relevés dans des échantillons déjà suspectés, c’est-à-dire issus de produits ou de producteurs où une utilisation illégale était connue ou supposée ;
- Les produits dépassant les limites légales provenaient de huit États membres (Pays-Bas, Italie, Allemagne, Pologne, Hongrie, France, Slovénie et Grèce).