L’UFC-Que Choisir décrit une « mise en œuvre en demi-teinte de l’obligation d’étiquetage des produits transformés », dans un communiqué paru le 26 avril 2018.

En effet, depuis le 1er janvier 2017 et pour une durée de deux ans, la France expérimente l’obligation d’étiquetage de l’origine des viandes et du lait dans les aliments transformés. Une contrainte qui, jusqu’alors, valait uniquement sur les produits bruts (fruits, légumes, viandes…).

Provenance des ingrédients « passée sous silence »

Au terme d’une enquête sur 269 produits, l’association de consommateurs relève « un progrès de 25 % de la mention du pays d’origine sur les produits à base de viande, qui atteint maintenant 58 % ».

En revanche, l’UFC-Que Choisir accuse certains industriels de préférer « les mentions beaucoup plus vagues “origine UE” ou “origine non UE”, qui autorisent à passer sous silence la provenance précise de leurs ingrédients ».

Ces pratiques seraient relevées sur 63 % des produits à base de viande de poulet, et 49 % pour la viande de porc, 22 % pour la viande bovine et 11 % pour le lait.

V. Gu.