Tech-Ovin, le salon du mouton, a ouvert ses portes le 8 septembre 2021 à Bellac (Haute-Vienne) presque comme les onze éditions précédentes. Les éleveurs étaient au rendez-vous. La crise du Covid laissait planer quelques doutes quant à la fréquentation mais les allées étaient déjà bien remplies dès les premières heures du salon. Les exposants étaient ravis de retrouver du public en présentiel pour échanger sur leurs produits et leurs innovations. Seule différence, il fallait montrer patte blanche avec son passe sanitaire à l’entrée.

« Désormais, Tech-Ovin est le plus grand salon de l’Union européenne, depuis que le Royaume-Uni a quitté l’Union », a souligné Michèle Boudoin, présidente de la Fédération nationale ovine, qui a précisé que les congrès de la FNO, une année sur deux, se dérouleraient dorénavant à Limoges la veille de l’ouverture du salon.

Le maire de Bellac, Claude Peyronnet s’est réjoui que l’événement ait pu se dérouler normalement, car la population quadruple le temps de l’événement. Le président de la Région

Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, a aussi profité de l’occasion pour indiquer qu’une école vétérinaire devrait être prochainement créée à Limoges. Le but étant de former des professionnels à la médecine vétérinaire rurale.

Des outils de contentions innovants

Du côté des stands, la contention occupait une large part. Sur le village connecté, la démonstration d’un convoyeur a capté l’attention des visiteurs. Cet outil est un système de contention constitué de deux tapis roulants mis en mouvement à l’aide d’une pédale. Il peut être équipé de barres de pesée en lien avec le système d’identification. Le couplage de l’outil à un pistolet de traitement connecté est également possible. L’outil qui sera bientôt installé au Centre interprofessionnel interrégional de recherche en production ovine (Ciirpo) au Mourier, en Haute-Vienne.

Une trentaine de conférences se sont succédé lors de cette première journée devant des salles combles. Parmi elles, les clés pour réussir les luttes courtes ou comment mobiliser les ressources en eau pour un abreuvement efficace.

Marie-France Malterre