L’animal atteint du virus de la PPA a été découvert mort à Zlinsky, à l’extrémité orientale du pays, non loin de la frontière slovaque, a annoncé l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), dans un communiqué le 28 juin 2017.

Une inquiétude grandissante

La filière porcine suit avec une inquiétude grandissante la lente progression du virus dans les États membres de l’est de l’UE, après la Russie et l’Ukraine. Les États baltes sont très contaminés, et le nombre de foyers s’accroît en Pologne. Ils sont pour l’instant localisés dans l’est du pays, à la frontière avec la Biélorussie, mais le front progresse vers l’ouest. Les premiers cas étaient apparus en 2015.

Inaporc, l’interprofession, s’inquiétait, lors de son assemblée générale le 27 juin à Paris, du « développement important de la maladie sur le front sud, avec une propagation dans des élevages de porcs sur tout le territoire ukrainien, ce qui traduit une mauvaise maîtrise de la maladie dans ce pays ». Les premiers foyers sont apparus en Moldavie cette année. La crainte d’une contamination de la Roumanie ou de la Hongrie s’accentue.

Les mouvements de porcs, mais aussi de sangliers, en provenance de ces pays, et plus particulièrement de la Pologne, sont « suivis de près » par Inaporc.