L’Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) réactualise régulièrement le statut des résistances en France. Dernièrement, il a mis à jour la cartographie des cas de résistances aux herbicides avec 12 graminées et 13 dicotylédones concernées, dont trois petites nouvelles. Il s’agit de la téosinte, avec des cas sur maïs, tournesol et soja, vis-à-vis de spécialités à base de cycloxydime, dans les départements de la Charente, de la Charente-Maritime ainsi que des Deux-Sèvres.

Des résistances modérées

Le couple bioagresseur-substance active vergerette du Canada-glyphosate (sur vigne, en Gironde) est un autre nouveau cas avéré. Elles sont toutes deux regroupées dans les résistances modérées au même titre que cinq autres graminées (folle-avoine, agrostis jouet-du-vent, bromes, sétaires, et digitaire sanguine), de même que cinq dicotylédones (ambroisie à feuilles d’armoise, matricaires, vergerette de Sumatra, tournesol sauvage et stellaire intermédiaire).

Dans le Loiret, des premiers cas de résistance de l’arroche étalée sur pommes de terre et betteraves en face des inhibiteurs de la photosynthèse (triazines, triazinones) sont aussi répertoriés. Avaient également été observés dans l’Hexagone, ces dernières années, des premiers cas de pâturins annuel et commun, de galinsoga à petites fleurs et de patience à feuilles obtuses résistantes.

Des plantes déjà installées

L’Inrae rappelle, en outre, que les résistances du vulpin, de l’ivraie (ou ray-grass) et du coquelicot sont installées. Celles du panic pied-de-coq et à feuilles barbues, séneçon commun, laiteron épineux et du chénopode blanc sont répandues. C. F.