#COUIC2018… Tel est le sobriquet de la campagne d’affichage que Welfarm a lancé dans le métro parisien en 2016 sur la castration des porcelets. Son objectif : informer le consommateur sur cette pratique courante dans les élevages. Aujourd’hui, ce 23 juin 2017, l’association regrette de n’avoir pu nouer un dialogue avec la filière bio sur ce sujet.

« Aucun engagement »

« La plupart des organismes professionnels ont accepté d’engager le dialogue pour envisager […] la mise en place de méthodes alternatives, détaille Welfarm. À ce jour, seule Carrefour s’est engagée pour sa viande de porc « filière qualité Carrefour ». Du côté du bio en revanche, malgré nos sollicitations, aucun engagement n’a été pris. »

Un comble pour l’association qui estime que « les élevages bio offrent, de manière générale, des conditions de vie plus respectueuses du bien-être animal que les autres modes d’élevage. Pourtant, la castration à vif reste systématique dans la quasi-totalité des élevages bio. Il est urgent pour la filière bio d’interdire cette pratique obsolète et inacceptable d’un point de vue éthique. »

D’autres « points noirs »

Welfarm déborde du seul sujet de la castration, pointant « plusieurs [autres] points noirs à améliorer dans les élevages bio » : la castration des moutons et des bovins, le broyage des poussins mâles dans la filière des poules pondeuses, l’écornage sans anesthésie des chèvres et des vaches, la coupe des queues sans anesthésie des moutons, l’épointage des volailles et des pratiques à l’abattoir.