Bruxelles prévoyait un repli du prix du lait de 1,5 % pour février 2018. C’est finalement le double. Avec un recul de 10,50 €/t par rapport au mois de janvier, la paie de lait des producteurs européens (Union européenne à 28) marque le pas de 3 % en moyenne sur un mois. Pour mars 2018, la Commission anticipe un prix moyen payé aux producteurs de 339,40 €/t.

Les baisses les plus marquées sont enregistrées en Lettonie (–8,3 %, à 281,80 €/t), en Suède (–6,4 % %, à 351,60 €/t) et en Irlande (–6,2 %, à 370 €/t). En France, le prix moyen du lait s’établit à 350,40 €/t en février 2018, soit un recul de 2,30 €/t par rapport à janvier 2018. Pour rappel, il s’agit du prix moyen payé aux producteurs, comprenant les laits conventionnels, bio et AOP.

Les cours des ingrédients plutôt stables

Sur le marché des commodités, les prix se maintiennent ces dernières semaines. Après une franche ascension en février, la progression du cours européen du beurre ralentit. La dernière cotation au 1er avril 2018 s’établit à 4 870 €/t, soit une sensible hausse 3,6 % sur le dernier mois.

Même monotonie pour le prix de la poudre de lait écrémé. La cotation européenne reste au plus bas, affichant 1 320 €/t le 1er avril 2018, soit près de 380 € sous le prix d’intervention. Du côté des fromages, les cours européens du gouda et du cheddar affichent respectivement 2 930 €/t et 3 270 €/t au début du mois d’avril. Sur un an glissant, les cotations affichent une progression de 1 % pour le cheddar, et un recul de 7 % pour le gouda.

V. Gu.