Chaque sortie d’une nouvelle édition de Farming Simulator (FS), le jeu vidéo le plus vendu au monde, est un événement. La version 2019 constitue une bonne idée de cadeau de Noël pour un aspirant-agriculteur. Habitués à jouer à FS 2017, nous avons testé la version 2019 sur PC et PS4, et nous n’avons pas été déçus.
Deux univers (maps) sont proposés : la grande exploitation nord-américaine au bord du Pacifique et la ferme des Alpes autrichiennes. Chose appréciable, il est désormais possible de partir de zéro (avec un petit pécule, plus beaucoup de crédits) et ainsi créer sa ferme de A à Z, en disposant les bâtiments où bon nous semble. Fini, donc, la stabulation des laitières située à 10 km du bâtiment des porcs, ce qui avait le don de nous agacer sur la version 2017. Les néophytes découvrent par la même occasion que les installations d’élevage ont un coût très élevé, qui plombe les comptes.
Circulation plus ardue
Le jeu a aussi nettement progressé en réalisme. Tout d’abord sur le plan de la circulation sur la route, plus compliquée que dans les versions antérieures. Il n’est plus possible de foncer dans une barrière pour s’en débarrasser et gagner du temps dans les ronds-points. En outre, l’agronomie fait son apparition dans la gestion des cultures. Les adventices poussent dès la fin du déchaumage, et il faut les gérer chimiquement ou mécaniquement, sous peine de perdre 30 % de rendement. Autre nouvelle contrainte, il est maintenant nécessaire de chauler les parcelles après trois récoltes, quelles que soient les cultures.
Arrivée du coton
La grande nouveauté de cette édition est l’arrivée de la culture du coton et de la très attendue récolteuse automotrice. La canne à sucre, déjà entr’aperçue dans l’édition spéciale « Argentine », est elle aussi disponible dans FS 2019. Ces deux cultures peuvent être implantées aussi bien dans la map américaine que dans les Alpes, ce qui donne des paysages un peu incongrus.
En ce qui concerne les animaux, on note l’apparition d’un chien ainsi que la possibilité d’élever des chevaux et de les monter. Ces deux espèces ne présentent qu’un intérêt limité. Enfin, les fans de la marque apprécieront l’arrivée des tracteurs comme des moissonneuses-batteuses John Deere au catalogue.
Retrouvez l’intégralité de notre essai sur www.lafranceagricole.fr