L’aquabike s’est beaucoup développé ces dernières années, les centres nautiques s’étant équipés des appareils nécessaires. L’équivalent de vélos d’appartement, ceux-ci sont dotés de pales au niveau des pédales, qui, en freinant le mouvement, amplifient l’effort. L’intérêt de ce sport est d’être plus respectueux des articulations, des tendons, car sans à-coups, ni chocs, comme la course à pied, le tennis, le judo… De plus, il est facile à pratiquer, sans compétences particulières, même si, en raison de l’effort cardio-vasculaire, il est préférable d’avoir un certificat médical de non-contre-indication.

Le haut du corps aussi

« Pédaler dans l’eau demande beaucoup plus d’énergie, sans réelle sensation de difficulté, explique Valérie Soreau, éducatrice sportive et professeur d’aquabike au Thermapolis d’Amnéville, en Moselle. La pression de l’eau crée une résistance, accentuant l’exercice musculaire. Le pédalage affine la silhouette, l’eau accentue le drainage des jambes. »

Jacqueline, dont le mari était agriculteur à Ennery, est une adepte de l’aquabike depuis plusieurs mois : « Je viens régulièrement avec des amies. Les cours collectifs au Thermapolis sont vraiment conviviaux. Depuis que je pratique, je vois la différence au niveau musculaire et cardiaque lorsque je fais du vélo au sec . Avant, je m’arrêtais à mi-pente dans les côtes. Maintenant, je pédale jusqu’en haut ! »

Ce sport fait travailler le bas du corps, mais aussi le haut. Bandes élastiques, « frites » et gants palmés permettent de combiner d’autres exercices pour les bras, les épaules, le haut du dos. « Tous les muscles sont sollicités, avec une nette amélioration du système cardio-vasculaire », souligne Valérie Soreau.

Reste à trouver cette activité à proximité de chez soi. Renseignez-vous auprès des piscines municipales ou des espaces de remise en forme. Autre limite à la pratique de ce loisir : son coût (1).

Dominique Péronne

(1) En moyenne, 10 € la séance de 30 minutes.