L’absence de l’Ukraine sur le marché mondial conduit les importateurs européens à rechercher des alternatives, en s’orientant notamment sur les origines américaines (voir p. 5). C’est le cas également de la Chine, qui « réorganise ses approvisionnements, alors qu’au moins 6 Mt de maïs ukrainien ne lui seront pas expédiées du fait de la guerre, souligne l’AGPM. On notait également l’achat de 204 Kt de maïs pour la campagne 2022-2023 », ajoute-t-il. Les analystes s’inquiètent, par ailleurs, de la progression du variant Omicron, avec « un risque de perturbation des chaînes logistiques mondiales dans les prochaines semaines », du fait des confinements massifs, notamment dans la zone portuaire de Shenzen.