Dans leur note mensuelle diffusée le 21 mars 2018, le Snia et Coop de France nutrition animale soulignent que, parmi les aliments destinés aux bovins, ce sont ceux pour vaches laitières qui sont les plus impactés par la baisse : –3,5 %. Les fabrications pour les ovins chutent également, de 5,3 % avec 47 200 tonnes. En revanche, celles pour les caprins progressent de 1,0 %.

Le porc et la volaille dans le vert

Du côté des monogastriques, les volumes pour porcins restent en hausse (+1,2 %). « On observe un rebond en aliments [pour] porcelets (+2,9 %) et plus conséquent [pour] porcs à l’engrais (+1,3 %). Seule la catégorie [pour] truies baisse légèrement de 0,4 %. » En volailles, l’activité repart à la hausse (+1,5 %) : + 3,3 % en poulets, +2,5 % en pondeuses et +1,4 % en dindes.

Quant aux mashs, ils voient leur fabrication reculer à nouveau, de 3,0 %, tout comme les aliments pour lapins (–4,5 %).

Sur les sept premiers mois de la campagne de 2017-2018, la production d’aliments composés recule de 1,5 %. « Les aliments pour bovins restent les plus touchés (–2,8 %) avec la baisse appuyée en vaches laitières (–4,0 %). Inversement, on remarque une progression de 1,6 % en mashs. Le recul en volailles reste modéré (–1,8 %) grâce aux aliments pour poulets (+1,9 %) et pondeuses (+1,1 %), limitant les baisses en dindes (–6,9 %) et palmipèdes (–10,3 %). »