« En une semaine, les cours de l’échéance mai à Chicago ont gagné 24 euros/tonne, signalait lundi l’AGPM. La semaine reste marquée par une volatilité importante liée à l’invasion de l’Ukraine et à la perturbation des flux commerciaux de nombreuses matières premières agricoles et énergétiques. Dans ce contexte, les fondamentaux restent au second plan. » En effet, l’Ukraine et la Russie exportent 30 % du blé dans le monde et environ 20 % du maïs. « De ce fait, les capacités à s’approvisionner des pays importateurs vont être un élément clé des prochains mois. Après l’annulation d’un appel d’offres égyptien, ceux algériens et tunisiens sur blé seront suivis avec attention par les opérateurs », ajoute l’AGPM.