Les prix du blé ont fortement progressé le 24 février, premier jour d’invasion de l’Ukraine par la Russie. Sur Euronext, ils sont montés jusqu’à 341,75 €/t, avant de clôturer à 315 €/t. « La plus forte variation au sein d’une journée jamais observée », signale Tallage. Même tendance pour le marché physique, dont la tonne a gagné 49 € d’une semaine à l’autre. En ce début de semaine, « les marchés demeurent dans la tourmente », indique Agritel. Outre l’impossibilité
de charger en Ukraine, la réduction des flux sur le bassin mer Noire conduit les acheteurs à chercher d’autres origines. « L’Égypte a une nouvelle fois annulé son appel d’offres, jugeant probablement les prix trop élevés, complète Agritel. Quant à l’Algérie, elle est aux achats pour officiellement 50 000 t de blé dur. »