La hausse des naissances de chevaux de galop se poursuit. Plus modérée en 2017 (+1,5 %), elle suit la tendance observée depuis 2015. Cette augmentation concerne à la fois des naissances de race pur-sang mais aussi celles en races AQPS (autres que pur-sang). Cette hausse devrait se poursuivre en 2018, estime l’IFCE, car les saillies ont légèrement augmenté en 2017 (+0,5 %).

Davantage de chevaux de sports

En élevage de trotteurs français, la production est stable, sachant que la mise à la reproduction des juments est réglementée pour limiter la surproduction. 11 048 naissances ont été enregistrées en 2017, soit 49 de moins qu’en 2016.

La croissance de la production des équidés de sports se poursuit en 2017. Avec 12 522 naissances, la production progresse de 5 % par rapport à 2016. La tendance pourrait s’inverser en 2018 car le nombre de juments saillies a diminué en chevaux (–1 %) et en poneys (–6 %)

Les effectifs des autres équidés de selle augmentent. La production est en hausse de 1,4 % en 2017 et devrait se poursuivre en 2018.

Les races de territoire affichent une production en baisse. Mais toutes ne sont pas logées à la même enseigne. Les naissances progressent en mérens, camargue, landais, mais baissent en pottok par exemple.

En cheval de trait, la production continue de baisser. Elle chute encore de 4 % en 2017. La situation est contrastée suivant les races. En percheron, la production reste stable.

Du côté des ânes, les naissances ont augmenté de 10 % et s’établissent à 634.

Bons résultats des enchères

Sur le marché des chevaux de courses (trot et galop), les ventes aux enchères affichent de bons résultats en 2017, mais la demande sur le marché intérieur est en recul.

En chevaux de traits et ânes, les transactions augmentent de 5 %. Pour autant, elles n’atteignent pas le niveau de 2014.

Autre indicateur en progression, celui des paris hippiques. Après quatre années de baisse, le montant des mises sur les courses, tous modes de paris confondus, a augmenté de 2 % en 2017. La reprise concerne particulièrement les paris en ligne (+8 %).

Effondrement des abattages

En 2016, la chute des abattages s’est fortement accentuée, atteingant 23 % par rapport à 2015. Les données de 2017 entre janvier et octobre montrent un recul du même ordre (–24 %). Cet effondrement a débuté en 2014 à la suite de l’application de la réglementation entrée en vigueur à la fin de 2013, pour renforcer la traçabilité de la viande chevaline.