L’Angélus a rendu Jean-François Millet célèbre. Ce tableau est au cœur de la nouvelle exposition du Palais des beaux-arts de Lille. Mais, cette rétrospective dévoile des facettes moins connues du maître. Fils de paysans aisés du Cotentin, ce peintre du XIXe siècle avait pour thème de prédilection le monde rural. Il l’a représenté à travers des portraits, des paysages et des scènes de la vie quotidienne.
L’artiste, qui a travaillé sur la ferme familiale jusqu’à ses 20 ans, connaissait le labeur de la terre. En témoignent les tableaux qui s’exposent : L’été, les Glaneuses ; Les Tueurs de cochons ; L’Homme à la houe ; Le Repas des moissonneurs ou encore Le Semeur .
Le parcours dévoile aussi un dessinateur hors pair. La luminosité de ses pastels et de ses huiles ( Le Printemps ; La Becquée ou La Nuit étoilée ) est remarquable.
Le visiteur saisit le côté mystique de cet artiste dont le génie était de peindre « vrai ». Plusieurs peintres se sont inspirés de son œuvre comme l’illustre Vincent Van Gogh. Mais sa postérité se mesure surtout aux États-Unis où sont conservés beaucoup de ses tableaux. D’ailleurs, une seconde exposition « Millet USA » montre l’influence de Jean-François Millet sur des photographes, cinéastes et nombreux artistes nord-américains.
Jean-François Millet et Millet USA. Jusqu’au 22 janvier 2018. Palais des beaux-arts, Lille.