Le jour où… : J’ai sorti le bureau de notre maison

«L’an dernier, le premier week-end d’août, nous avons déménagé le bureau de l’exploitation à l’extérieur de la maison. J’attendais cela depuis un moment et mes proches étaient conscients du besoin. Avec la vente directe et l’accueil à la ferme, j’y passe beaucoup de temps, et de plus en plus. Depuis notre installation, notre bureau a changé plusieurs fois de place. En dernier lieu, il occupait une ancienne chambre de 9 m² orientée au nord. Été comme hiver, nous devions allumer la lumière pour travailler. Nous commencions également à être à l’étroit, ce qui fait qu’à l’exception de la comptable, je n’y recevais jamais personne.

J’étais arrivée au point où je ne supportais plus cet endroit. J’y allais à reculons, j’avais l’impression d’entrer dans une prison. De plus, cette pièce se situant face à notre chambre, j’y repassais systématiquement avant d’aller me coucher. Et le matin, c’était pareil : la première chose que je faisais en me levant était d’aller regarder les mails.

Un bungalow de 20 m²

En juin 2016, mon mari m’a fait une surprise. Nous revenions d’un rendez-vous à Laval (Mayenne) quand il m’a proposé de s’arrêter chez un vendeur de modulaires. Un mois plus tard, il retournait chercher notre commande, un bungalow de 20 m² aménagé en bureau. Pour économiser les frais de transport, il est allé le chercher avec un tracteur et un plateau. De retour à la maison, deux collègues l’ont aidé à descendre et à positionner cet équipement sur la pelouse. Plus tard, épaulés par des amis et la famille, nous déménagions nos affaires. Depuis, je revis ! J’ai retrouvé goût au travail administratif.

L’achat du modulaire et son aménagement ont coûté 7 500 €. C’est une somme mais aujourd’hui, notre seul regret est de ne pas avoir pris cette décision plus tôt. Dans ce nouveau bureau, nous avons de l’espace, de la clarté, un environnement de verdure. Moi qui aime le contact, je vois qui arrive et ce qui se passe dans la cour. Et puis le soir, quand je ferme la porte du bungalow, je me sens bien. C’est un geste qui m’est cher. Je sais que ma journée de travail est finie, que je vais rentrer à la maison et pouvoir y vivre pleinement. Ce nouveau bureau a non seulement amélioré notre qualité de vie au travail, mais aussi notre vie personnelle. Désormais, nous bénéficions de vraies soirées en famille. »