C’est, selon une note de l’AGPB (1), le chiffre minimum de blé tendre français exporté vers l’Algérie pour la campagne 2018-2019. « Force est de constater que la crise a été surmontée », estime les producteurs. Cela représente, en effet, 80 à 85 % de part de marché algérien, alors que ce chiffre avait chuté à 34 % après les mauvaises récoltes de 2014 et 2016. D’un point de vue historique, l’ancienne présence française a développé en Algérie des habitudes de consommation alimentaire proches de celles de la France. La qualité des blés exigée par l’Algérie est donc sensiblement identique à celle de la France. Et la crise politique ne devrait a priori pas bouleverser cette situation.
(1) Association générale des producteurs de blé.