La dynamique des exportations des orges vers les pays tiers est inverse à celle du blé, puisqu’elles reculent (- 0,300 Mt, à 2,6 Mt). En cause, « l’Arabie Saoudite, qui en achète 7 à 8 Mt/an », signale Marc Zribi, chef de l’unité des grains et du sucre, et la Chine. Elles représentent à elles deux 50 % du marché. Pour la première, la baisse de la demande résulte du remplacement de l’orge par le maïs en alimentation animale principalement, et pour la seconde, de la peste porcine africaine. Il est à noter que, si les tensions entre les États-Unis et la Chine s’apaisent, l’empire du Milieu pourrait remplacer l’orge hexagonale par du soja américain.