Le 9 avril, l’Inrae a annoncé travailler, dans le cadre du projet Soccrop en partenariat avec Planet A, au développement du premier indicateur mondial d’évolution du stock de carbone dans les sols. Sa première version devrait être mise à disposition du monde agricole d’ici la fin de l’année 2021. Il repose sur des mesures de télédétection (via satellites), qui évaluent la durée de couverture végétale des parcelles. Ces données seront ensuite traduites en flux annuels de CO2, ce qui aboutira au suivi du stock de carbone dans les sols.

« Ce sera un outil déterminant pour les décideurs. C’est actuellement le chaînon manquant entre la réalité biologique et les choix politiques de l’agriculture de demain », estime Paul Luu, secrétaire exécutif de l’initiative 4 pour 1 000. Ces éléments pourraient notamment être valorisés via la Pac, et entrer dans le cadre du label bas carbone en cours de validation pour les grandes cultures (lire dossier pages 46 à 51). H. Parisot