Le 4 août, une double explosion sur le port de Beyrouth a dévasté la capitale libanaise, détruisant notamment un silo à grains d’une capacité de 120 000 tonnes. Le pays, qui traverse une profonde dépression économique, connaissait déjà une forte inflation des produits alimentaires de base. Alors que la FAO (Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation) craint des problèmes de disponibilité de farine pour le pays, la meunerie française en a acheminé en urgence 500 tonnes. Un premier chargement de 250 tonnes a été envoyé le 9 août par le porte-hélicoptères le Tonnerre, suivi d’un deuxième le 11 août. « Je tiens à remercier les 20 meuniers répartis sur tout le territoire et de toutes tailles qui ont répondu immédiatement à cet appel de solidarité pour le Liban. C’est toute la filière céréalière française qui fait preuve d’esprit de responsabilité et de réactivité, la meunerie en particulier », a déclaré Jean-François Loiseau, le président de l’ANMF (Association nationale de la meunerie française).