Le prix du blé progressait en début de semaine sur Euronext, soutenu par des chiffres moins bons que prévu sur les conditions de cultures aux États-Unis, et notamment les cultures de printemps. « Tout le monde a les yeux sur le Dakota », résume Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage, et notamment le Dakota du Nord, « numéro un du blé de printemps ». Les prix sur le marché physique étaient, eux, stables. Selon le service statistique du ministère de l’Agriculture, la sole française de blé tendre atteint cette campagne 4,9 Mha, en hausse de 15 % par rapport à l’an dernier et de 1,1 % comparé à la moyenne 2016-2020.