Face au déficit hydrique, les professionnels rappellent l’importance de l’irrigation et du stockage de l’eau. « Dans un contexte de sécheresses de plus en plus sévères, l’abandon des cultures irriguées, l’interdiction des retenues ou le refus de les mettre en eau, serait une attitude totalement irresponsable, qui aurait pour effet d’augmenter le risque d’incendies et leurs conséquences économiques, humaines et environnementales », a affirmé Irrigants de France, le 11 août dernier. L’association milite pour « libérer la réalisation d’infrastructures de stockage d’eau dans le cadre des projets de territoire, afin que ces ouvrages, certes garants de l’activité agricole, soient aussi au service de tous les usagers ».

Décentraliser

Interrogé le 9 août sur CNews, Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA, chargé du dossier de la gestion des risques, est revenu sur la nécessité de pouvoir stocker l’eau pour « préserver l’outil agricole ». Seulement 1,7 % de l’eau de pluie serait actuellement stockée, selon lui. « Je prends au mot le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture pour dire “décentralisons un peu plus”, a-t-il déclaré. Faisons confiance aux territoires pour organiser des dispositifs de stockage de l’eau pour maintenir ces équilibres. » J. Papin et A. Gambarini