Pour les agriculteurs multiplicateurs une question se pose : poursuivre la production de semences ou basculer sur de la production de consommation ? « Conséquence directe du conflit en Ukraine, l’augmentation des charges, liée au renchérissement actuel des intrants et services, vient remettre en question leur choix », estiment La Coopération agricole, la Fédération du négoce agricole et Semae (1) dans un communiqué commun du 19 avril.
Les trois entités « expriment la volonté d’engager l’ensemble des opérateurs qu’ils représentent à s’assurer de la juste prise en compte dans le cadre des négociations commerciales, et à tous les maillons de la filière, de l’augmentation des charges et de l’évolution du prix des matières premières. »
L’objectif est « d’assurer et de préserver la souveraineté agroalimentaire et la pérennité de cette filière d’excellence française. »
Dans un message partagé sur Twitter, ils soulignent un risque sur la capacité à répondre, à l’avenir, aux besoins de l’agriculture française, européenne et mondiale
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(1) Anciennement Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants).