Les vaches « à hublot » sont les dernières cibles en date de L214, qui exige l’arrêt immédiat de la pratique.
Dans une vidéo publiée le 19 juin, c’est encore une fois le groupe Avril, filiale de Sanders, qui est pointé du doigt. « Ces recherches, destinées à booster toujours plus la productivité des animaux, ont des conséquences sur l’ensemble des animaux d’élevage qui se verront appliquer le même régime alimentaire à l’origine de nombreux problèmes de santé », dénonce l’association.
Pratique encadrée
Le groupe Avril, qui a par ailleurs annoncé abandonner la production d’œufs de poules en cage d’ici à 2025 le 21 juin, se défend de cette nouvelle polémique en confiant à l’AFP ne suivre que six vaches fistulées. « Des recherches sont en cours pour permettre la mise en place de pratiques alternatives », précise le groupe.
Légalement, il est inscrit dans le code rural que ce type de manipulation est jugé licite, à condition notamment qu’il n’y ait pas d’autres possibilités et de réduire le nombre d’animaux concernés. Il est aussi à rappeler qu’à ce jour, toute expérimentation doit être soumise à un comité d’éthique et approuvée par le ministère de la Recherche.