Sur les marchés, la demande reste active pour les femelles aubracs, parthenaises, blondes d’Aquitaine, limousines ou charolaises de qualité bouchère. La mise à l’herbe conduit à un repli naturel de l’offre d’allaitantes de choix secondaire. Leurs tarifs commencent à progresser. En réformes laitières, les prix tendent à se stabiliser au regard d’une offre un peu plus fournie, liée aux sorties de début de campagne.
En jeunes bovins, les envois vers l’Italie sont nettement moins soutenus qu’en 2019. Malgré une demande allemande aussi en repli, la modestie de l’offre française permet de tenir les prix des charolais. La tendance est plus lourde pour les blonds qui pâtissent des exportations limitées vers la Grèce pendant la Pâque orthodoxe.