C’est le recul des effectifs de vaches allaitantes et laitières en France annoncé au 1er mai 2019 par rapport à 2016, selon le ministère de l’Agriculture. En un an, il décroît de 267 000 têtes. Sous l’effet de la sécheresse estivale, la décapitalisation du cheptel français s’est ainsi accentuée. Au premier semestre 2019, la production bovine totale recule de 1,6 % par rapport à la même période de 2018. Les effectifs de bovins de 1 à 2 ans sont les plus touchés : - 7,6 % pour les mâles et - 4,8 % pour les génisses. S’agissant des abattages, les vaches laitières sont en repli de 3,9 %, tandis que les allaitantes reculent de 3,3 % sur un an. Au cours des deux prochains semestres, le recul de la production de gros bovins devrait se confirmer.