Quel est l’impact visible du sec et du froid sur les colzas ?

Même s’il est difficile d’avoir une vue d’ensemble, un large secteur comprenant la Lorraine, l’ouest de la Bourgogne et le sud de la Picardie a souffert des gelées. Nous remarquons des avortements de fleurs et de siliques à grande échelle. Dans les fonds de vallée plus gélifs, les plantes sont parfois détruites. Mais avant l’épisode de froid, nous constations déjà des phénomènes d’avortement sans doute liés au sec et aux fortes amplitudes thermiques.

Faut-il envisager un retournement dans les cas très critiques ?

Compte tenu de la situation des trésoreries, cette option est à éliminer d’emblée.

Dans les secteurs arrosés la semaine dernière (Franche-Comté, est Bourgogne) une compensation se fera avec le développement des hampes secondaires et tertiaires avec un potentiel sans doute encore honorable. Ce sera plus difficile ailleurs s’il ne pleut pas, même si le colza a de grandes facultés de compensation. Les conditions d’implantation de l’automne 2016 feront parfois la différence.