Un amendement, adopté par les députés le 9 mars, vient compléter le cahier des charges de l’affichage environnemental actuellement en expérimentation sur les produits agricoles. Le dispositif avait été mis en place par la loi relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire du 10 février 2020. Le projet de loi climat en cours d’examen à l’Assemblée nationale le retouche partiellement.
Le texte prévoit que soient prises en compte les « externalités environnementales des systèmes de productions évaluées scientifiquement ». Le stockage de carbone dans les sols en fait partie, selon les motifs de cet amendement déposé par la députée LREM Aurore Bergé.
En décembre dernier, Interbev (1) et l’Itab (2), notamment, avaient émis plusieurs réserves sur l’expérimentation en cours basé sur « l’analyse de cycle de vie » des produits. La méthode d’évaluation de l’empreinte environnementale de la viande et des produits issus de l’agriculture biologique souffrait de plusieurs biais, selon les deux associations.
(1) Association nationale interprofessionnelle du bétail et des viandes.
(2) Institut technique de l’agriculture biologique.