« Il est encore temps de se mettre collectivement autour de la table dans l’Union européenne (UE) au sujet des nouvelles techniques de sélection », a insisté Claude Tabel, vice-président de l’UFS (1) le 5 novembre lors d’un point-presse à Paris. Et de poursuivre : « D’autres pays dans le monde le font, comme les États-Unis, le Canada, le Japon, pourquoi pas nous ? »

Selon lui, il faut « adapter la directive européenne 2001-2018 (relative à la dissémination des OGM, N.D.L.R.) afin qu’elle puisse être utilisée à bon escient pour classifier toute nouvelle technologie de sélection variétale ».

Le syndicat des semenciers souhaite ainsi que la France s’engage aux côtés des douze États membres qui se sont associés à l’initiative néerlandaise pour inciter la Commission européenne à mettre ce dossier « sur le haut de la pile ». « Des évolutions réglementaires existent dans d’autres pays, mais dans l’UE on en est encore à l’époque glaciaire sur ces sujets », regrette de son côté Franck Berger, président de l’UFS. I. E.

(1) Union française des semenciers.