Vers 17h00, la tonne de blé perdait 1,75 € sur l’échéance rapprochée de septembre à 166,50 €, ainsi que sur celle de décembre à 170,75 €.
« Le marché est extrêmement calme, avec des questions en France notamment, concernant les fortes chaleurs avec des pluies très hétérogènes depuis quelques jours », note Agritel. Pour l’instant en tout cas, FranceAgriMer affiche un état des blés bons à très bons à hauteur de 76 %, soit un point de plus que la semaine passée.
Alors que le déficit hydrique est de rigueur sur l’ouest de l’Europe, ce sont les pluies et une vague de froid qui inquiètent les opérateurs en Russie, notamment sur les grandes zones de production de blé de printemps.
En Argentine, le ministère de l’Agriculture estime leur prochaine production de blé à 20 millions de tonnes. Un chiffre « largement surestimé, selon Agritel, notamment au regard des pluies excessives actuelles qui pénalisent les débuts de semis ».
La tonne de maïs, elle, reculait de 1,50 € sur l’échéance de juin à 162,00 €, un mouvement de marché qui s’explique par sa clôture prochaine, et perdait 1 € sur celle d’août à 170,50 €.