« Le mois de mai, particulièrement orageux, n’a pas offert de conditions météo idéales pour ensiler les mélanges céréaliers riches en protéagineux avant le semis du maïs (1). Ces méteils sont beaucoup moins riches en matière sèche que les ensilages d’herbe. Leur teneur est d’à peine 14 % en moyenne sur pied. Elle est d’autant plus faible que le pourcentage de protéagineux est élevé et que le stade de récolte est précoce. Pour réussir la conservation, il convient de réduire l’humidité pour atteindre un taux de MS d’au moins 25 %, et de préférence entre 30 et 35 %.

Un temps de présence au champ entre 48 et 72 heures est nécessaire. Sinon, les ensilages les plus humides sont les plus exposés au développement des butyriques, entre autres, et aux pertes en matière organique. Il est toujours dommage de recycler ce fourrage, coûteux en semences, dans l’auge des élèves. »

(1) L’expert a tenu une conférence sur le sujet au Salon de l’herbe à Nouvoitou (35) le 31 mai.