Selon le bulletin de suivi des cultures pour l’Union européenne, diffusé le 17 juin 2019 par la Commission, les perspectives de rendement global pour les céréales se sont légèrement améliorées. Toutes céréales confondues, elle prévoit des rendements en hausse de 0,2 % par rapport au mois dernier (+2,1 % par rapport à la moyenne quinquennale). « La révision à la baisse pour l’orge (-0,8 % par rapport à mai) ayant été largement compensée par une révision à la hausse pour les autres céréales (+1 % en blé, +1,6 % en maïs grain) », indique la Commission.

 

« Les prévisions concernant le maïs grain et le tournesol sont nettement supérieures à la moyenne quinquennale, ce qui reflète les conditions favorables régnant dans de grandes parties de l’Europe du Sud-Est », note l’organisme. Elle précise que les précipitations qui se sont abattues dans les régions qui ont connu une période de sécheresse en avril (Europe du Nord, et le nord de l’Europe centrale) ont contribué à l’amélioration des perspectives.

 

En Italie et dans le sud de l’Europe centrale, le froid combiné aux précipitations a en revanche freiné la croissance des cultures d’été, déjà retardée par des semis tardifs.

Le mercure monte dans le pourtour méditerranéen

En revanche, les conditions chaudes et sèches de la péninsule Ibérique ont réduit les rendements attendus pour les cultures d’hiver et d’orge de printemps. « De plus, les réservoirs d’eau ont des niveaux de remplissage inférieurs à la moyenne, ce qui pourrait limiter l’utilisation de l’eau pour l’irrigation des cultures d’été plus tard dans la saison », précise la Commission.

 

Des conditions similaires sont observées au Maroc. Dans les régions turques touchées les mois précédents par des pluies intenses et des inondations, une vague de chaleur (températures maximales supérieures à 35°C) impacte le remplissage des grains.