« Stop à la braderie ! lance le syndicat dans un communiqué de presse diffusé ce 9 juillet 2019. 100 millions d’euros, c’est le déficit de prix [de] l’élevage porcin français en comparaison avec son homologue allemand. »

Besoin d’un « sursaut collectif »

Pour le syndicat, cet écart traduit « notre échec commercial, nous imposant un sursaut collectif dans notre approche du commerce car nous aurions tort de rejeter sur d’autres la responsabilité de cette situation, chaque éleveur doit agir à son niveau pour peser ensemble sur le prix ».

 

Quelle solution propose le syndicat pour agir à court terme sur le prix ? De reprendre la main sur l’offre. « Les poids moyens ayant baissé de près de 2 kg en 2 mois, il nous reste de la marge de manœuvre », estime-t-il.

« Le diktat des abatteurs »

« Nous subissons le diktat des abatteurs sur les retards d’enlèvements depuis de nombreux hivers, rappelle le syndicat. Reprenons la main en gérant la rétention pour influencer le prix ! » Et pour JA, l’union fera la force.

 

Ce ne sont pas les abatteurs ou la grande distribution qui apporteront la solution. « Seule la rénovation rapide de nos outils collectifs permettra de construire un avenir pour des éleveurs indépendants », souligne le syndicat, ajoutant que « les travaux sur l’AOP (1) ne doivent pas s’éterniser ».

(1) Association d’organisations de producteurs.