Dordogne. Depuis le 1er janvier, dix cas de tuberculose bovine ont été confirmés en Dordogne. C’est moins que l’an dernier à la même période, mais le département occupe toutefois la seconde place nationale. Depuis 2017, les moyens de lutte ont été renforcés. Ainsi, deux injections permettent de savoir si l’animal a été en contact avec la tuberculose, s’il montre une réaction allergique. Ce double test permet de limiter les faux positifs. Depuis 2018, il est réalisé sur tous les bovins de 18 mois (auparavant 24 mois). Une pratique particulière au département. La prévention a été renforcée par la mise en place des mesures de biosécurité chez les éleveurs : doubles clôtures, protection des bâtiments et des abreuvoirs, pédiluves, modification dans les pratiques d’élevage. « Les cheptels voisins ne doivent pas se rencontrer. Autre point à examiner : l’assainissement, afin de maîtriser le risque de propagation de la maladie », souligne Franck Martin, chef du service « santé et protections animales » à la DDCSPP (1). Un travail a aussi été engagé pour limiter les risques de diffusion de la tuberculose aux espèces sauvages.
(1) Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations.