Réinsérer une agriculture urbaine et périurbaine aux portes de la ville de Nantes, tel est le défi que s’est lancée l’Étable nantaise. À l’initiative de ce projet de micro-filière, l’association de la vache nantaise souhaite développer l’élevage de cette race à petits effectifs. « À ce jour, 1 200 femelles de plus de deux ans sont présentes en France et seulement trois élevages en font leur atelier principal », détaille Benoît Rolland, président de l’association.

Dans le cadre de ce projet, cette race bocagère permettra à la fois d’entretenir les friches agricoles et les zones humides, et de développer l’autonomie alimentaire, via les circuits courts de proximité. L’idée est de vendre vingt génisses et vaches pleines chaque année, à disposition d’éleveurs souhaitant s’installer. L’Étable nantaise, actuellement en phase expérimentale, attend la mise en œuvre du soutien des pouvoirs publics pour accroître surfaces et cheptel. « À ce jour, 40 bovins sont répartis sur 40 ha en périphérie de la métropole nantaise », précise Benoît Rolland.