Avec un déficit estimé à 40 % de précipitations cumulées depuis septembre 2018, plusieurs rivières de la région sont en situation de crise. C’est le cas du Cher, de l’Indre, de la Sange ou encore du Loiret-Dhuy, où il est interdit de prélever pour irriguer. Les prélèvements dans la nappe de Beauce sont aussi impactés. Une situation rarement vue si tôt dans la saison. En zone intermédiaire, les éleveurs souffrent particulièrement de la sécheresse. « En Sologne ou dans le sud du Loiret, ces conditions rendent compliquée la mise en place de systèmes herbagers, soutenus par de nombreuses politiques », note Bruno Verkest, éleveur à Châtillon-sur-Loire (Loiret). Cette situation relance le débat sur les réserves d’eau.