Manche. « L’abattoir de Cherbourg est en sursis. Le projet de Carentan n’aboutit pas et nous apprenons les difficultés rencontrées par l’abattoir de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Dans un département d’élevage multi-espèces, la situation serait catastrophique si de tels outils devaient disparaître », alertait ainsi la Confédération paysanne de la Manche, dans un courrier au préfet le 18 juin.
Le président de la chambre d’agriculture pointe aussi le risque pesant sur les filières de proximité. Mais il reste prudent sur la possibilité de sauver ces outils en panne de compétitivité.
Le contexte n’est pas propice aux soutiens politiques. Certains évoquent les conséquences des mouvements végans ou antispécistes.