Une dizaine d’acteurs, dont l’État, la région Grand-Est, l’Agence de l’eau, la chambre d’agriculture et les organismes stockeurs, ont signé, le 17 juin à Tagolsheim (Haut-Rhin), une convention dont le but est de ne plus recenser en 2027 de captages dégradés par des produits phyto. La réduction de 40 à 50 % des herbicides est visée en 2022 pour la majeure partie des 10 100 ha des zones de captage délimitées autour de dix-neuf pompages. Ceux-ci présentent actuellement un taux de matières actives autorisées dépassant la limite de potabilité fixée à 0,1 µg/l. Désherbage mécanique, assolement concerté, aménagement foncier, voire passage au bio font partie de la panoplie que les 920 agriculteurs concernés seront invités à mettre en œuvre. L’accompagnement financier prévu est celui des dispositifs existants.