La région, qui a souffert d’un fort déficit de pluie hivernale et d’un printemps sec, vient de béneficier de quelques précipitations, mais de façon inégale. La situation reste inquiétante dans de nombreux secteurs, où des éleveurs ont déjà commencé à rouler de l’eau dans les pâtures. Des sources sont taries et les débits de cours d’eau se dégradent.
En Saône-et-Loire, qui a enregistré en mai la moitié des précipitations normales, le préfet a classé trois bassins hydrologiques en état de vigilance, et un autre en état d’alerte. Selon l’Administration et Météo-France, « les conditions semblent réunies pour une nouvelle sécheresse estivale ».