À l’occasion de son assemblée générale, le groupe Évolution (6 millions de doses par an) a annoncé la signature, le 10 mai, d’un partenariat avec le géant de la génétique bovine américaine Urus (32 millions de doses par an). Objectif : accéder au meilleur des noyaux nord-américains pour son schéma de sélection holstein. Trois ans après la fusion des trois coopératives d’insémination artificielle (Amélis, Genoé et Urcéo), le leader de la génétique française poursuit sa restructuration dans un contexte difficile, marqué par une baisse des adhérents (27 000 en 2019, contre 30 000 en 2015), un manque de génisses et « un marché mature durablement à la baisse », reconnaît Yann Lecointre, son directeur.