La tenue à Lille, du 26 au 28 mars, du congrès international Intersol sur les lieux pollués et les friches a été l’occasion de faire un point sur Metaleurop (Pas-de-Calais). Il est l’un des sites les plus pollués de France (734 ha impactés) et fait l’objet d’un arrêté préfectoral depuis 2015.

À côté des projets de méthanisation et d’implantation de cultures énergétiques comme le miscanthus, plusieurs autres pistes non-alimentaires ont été lancées pour tenter de valoriser les sols pollués. Le Grecat (1) a planté une parcelle de chanvre dans le cadre du projet de recherche MisChar. L’université du littoral-Côte d’Opale a, quant à elle, mis en place depuis deux ans, deux hectares de plantes aromatiques et médicinales, pour la production d’huiles essentielles. Les expérimentations portent sur l’implantation de coriandre, angélique et sauge sclarée, trois espèces choisies en fonction de leur cycle de végétation, leur capacité à fixer les métaux lourds et leur potentiel commercial.

(1) Groupe de recherche et d’études concertées sur l’agriculture et les territoires.