Moselle. Un arrêté préfectoral visant à réguler les populations de sangliers a été signé fin novembre. Les objectifs sont multiples : réduire le risque d’extension de la peste porcine africaine qui sévit en Belgique, limiter les collisions avec les automobilistes et les dégâts sur les cultures... En 2017, dans le département de la Moselle, 2 000 ha ont été détruits. Le montant des indemnisations s’est élevé à 1,4 million d’euros (soit une augmentation de 32 % en comparaison avec l’année 2016). Selon le plan d’action de régulation du sanglier en Moselle, « il ne s’agit pas d’éradiquer les populations de sangliers, mais de revenir à un niveau permettant d’assurer les loisirs des chasseurs, sans porter préjudice aux autres activités économiques, ni porter atteinte à la sécurité publique ». Ce plan a été signé le 21 novembre par le préfet, les représentants des maires et le président de la fédération départementale des chasseurs. Un protocole d’accord visant à améliorer l’indemnisation des dégâts agricoles est également en cours.