Au 20 juin 2022, la pousse cumulée des prairies permanentes est inférieure de 19 % à celle observée au niveau national sur la période allant de 1989 à 2018, rapporte Agreste, le service de la statistique du ministère de l’agriculture dans sa note publiée le 29 juin 2022. Le manque de pluviométrie et les fortes températures expliquent le ralentissement de la pousse.

 

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Ralentissement généralisé

Sur les trois derniers mois, le déficit atteint 28 % au niveau national. Tout le territoire est désormais concerné par le ralentissement de la pousse d’herbe. En juin, il n’y a pas une seule région fourragère où la pousse a été supérieure à la normale.

 

En cumul sur les trois derniers mois, seulement 2 % des régions fourragères sont excédentaires (dans les massifs du Jura et du Massif central).

 

Depuis le début de la campagne, le déficit atteint 60 % dans la Région Paca, il est proche de 25 % en Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes. Toutes les régions ont une production inférieure d’au moins 15 % à la normale exceptées la Normandie et l’Île-de-France (–6 %) ainsi que certaines zones de montagne qui présentent un déficit limité.