« Il n’y a pas de grande nouveauté. On a eu à la fin de la semaine un gros mouvement de baisse accentué par plusieurs choses, un petit mouvement de panique, commentait un analyste du cabinet Agritel. L’origine française est vraiment ultra-compétitive, on n’a pas besoin de gagner en compétitivité. »
Selon des chiffres publiés lundi par Bruxelles, la France reste largement en tête des exportateurs à l’échelle européenne, avec près de 5 millions de tonnes de blé exporté, loin devant la Roumanie (2,3 Mt) et l’Allemagne (950 000 tonnes).
Vers 17h45 sur Euronext, la tonne de blé tendre perdait 1,00 € sur l’échéance de mars, à 194,50 €, et 0,75 € sur celle de mai, à 195,50 €.
Maïs : Surfaces en hausse
En France, mais aussi en Ukraine, en Russie et au Brésil, la sole de mais grain en 2019 est attendue en hausse par rapport à l’an passé par les analystes. « Des transferts de colza vers celle de maïs » devraient avoir lieu en France, estime l’AGPM.
Au Brésil, la Conab attend des surfaces de maïs en seconde culture (Safrinha) en hausse de 2,4 %. Avec un retour à la normale des rendements, qui avaient été affectés l’an dernier par la sécheresse, la production Safrinha est attendue à 65 Mt, précise l’AGPM. Elle viendra s’ajouter à la récolte Safra, pour un total de production annuel de 91,6 Mt, selon le Conab (et même 94,5 Mt, selon l’USDA, le département de l’Agriculture aux États-Unis).
La tonne de maïs gagnait 1,75 € sur l’échéance de mars, à 174,00 €, et était stable sur celle de juin, à 174,25 €.