Selon la note d’Infos rapides Agreste de mars 2017, plus de 380 000 têtes ont été abattues en février 2017. C’est un repli de 1,6 % en têtes et 2,4 % en poids par rapport à 2016. Avec plus de 375 000 têtes, le nombre de bovins femelles de plus d‘un an abattus est inférieur de 2,7 % au niveau de 2016.

Le cours moyen des vaches de type « O » entame sa hausse saisonnière de début d’année. Ainsi, en février, il est supérieur au cours de janvier 2017. De plus, à 3,10 €/kg de carcasse, il dépasse de 2,7 % le niveau de février 2016. Néanmoins, il reste inférieur (–3,3 %) au cours moyen de la période allant de 2011 à 2015.

Les abattages de veaux et taurillons reculent en février

En février 2017, les abattages de taurillons sont en retrait de 6,6 % en têtes et 7,5 % en poids par rapport à 2016. À 3,76 €/kg carcasse en moyenne sur le mois de février, le tarif des jeunes bovins de type « R » progresse légèrement par rapport à janvier 2017, atteignant le niveau du cours de février 2016.

Le même mois, les abattages de veaux de boucherie reculent par rapport au mois précédent. Avec plus de 106 000 têtes, ils sont inférieurs de 1,8 % au niveau de février 2016. À 5,94 €/kg carcasse, le cours moyen des veaux de boucherie est en repli de 4 % en glissement annuel et de 5,6 % par rapport au cours moyen des mois de février de 2011 à 2015.

Production bovine en retrait de 4 %

En janvier 2017, avec près de 391 000 têtes, la production de bovins finis est en retrait de 4,5 %. Pour les plus d’un an, les abattages sont en repli de 5,8 %, et 2,4 % pour les veaux de boucherie. Les exportations de bovins finis reculent, quant à elles, de 5,5 %, avec la perte de dynamisme des ventes vers les pays de l’UE.

Avec près de 88 000 têtes, les exportations de bovins maigres sont en repli de plus de 6 000 têtes par rapport à janvier 2016. Sur le mois, ce repli concerne surtout les ventes de mâles lourds (plus de 300 kg vif). Par contre, les ventes de femelles de plus de 300 kg vif ont progressé de 12 % soit 2 000 têtes. L’Italie, principal débouché pour les bovins maigres lourds, a diminué ses achats de 5,6 % soit plus de 4 000 têtes.

Au total, en janvier 2017, la production bovine s’établit à près de 500 000 têtes, en baisse de 4 %, en glissement annuel. En février, le marché du broutard retrouve une évolution saisonnière classique avec une hausse des cours. À 2,67 €/kg vif, le cours moyen du broutard charolais progresse par rapport à janvier 2017 mais reste inférieur (-3 %) au cours moyen de février 2016.

Les exportations de viande diminuent

En janvier 2017, avec près de 19 000 tec, les exportations de viande bovine sont en repli de plus de 3 % par rapport à 2016. Les ventes vers l’Italie et l’Allemagne reculent respectivement de 2,7 % et 8,7 %. Par contre, celles vers la Grèce progressent de 4,7 %. En valeur, les exportations totales sont en retrait de 2,3 %.

Les importations de viande bovine reculent de 2,8 % en janvier pour atteindre près de 26 000 téc. L’Allemagne (–7,4 % tec) et l’Irlande (–9 %) sont particulièrement impactés. Par contre, les Pays-Bas, premier partenaire de la France en tonnage, progressent de 10 %.

En janvier, avec 125 000 tec, la consommation apparente de viande bovine était en repli de 5,7 % par rapport à 2016 et de 4,8 % par rapport à celle moyenne des mois de janvier de la période de 2011 à 2015.