plaçant l’agroécologie comme la solution pour résoudre l’équation agriculteur garant de produits de qualité et agriculteur pollueur dans l’esprit des consommateurs.

 

 

À travers l’agroécologie, l’étude vante le système de certification « haute valeur environnementale » (HVE), qu’il place comme l’application concrète à grande échelle de ce mode de production. La condition pour le développement de ce label passe par l’implication de tous les acteurs de la production et pas seulement les agriculteurs.

 

Ce système passe selon le document par quatre principes. Le premier, qui reste évident, est « d’être rentable ». Le second repose sur l’économie d’intrants et par là, rejoint le troisième critère qui consiste à favoriser l’autonomie des exploitations. Enfin, les auteurs écrivent que l’agroécologie nécessite « d’être moins polluant et de préserver la biodiversité ».

Impliquer tous les acteurs

Pour permettre à l’agroécologie de se développer pleinement, Deloitte et FNE insistent sur l’implication de tous les acteurs de l’alimentation et pas seulement des agriculteurs. Ils citent l’État à travers la Pac ou sur des campagnes promotionnelles du label HVE, les collectivités locales via la restauration collective mais surtout les acteurs de l’agroalimentaire et de la distribution. Ces derniers doivent « sortir des logiques de cahier des charges qui reportent la responsabilité sur leurs fournisseurs, pour s’engager dans des plans de progrès à 5-10ans » expliquent les auteurs de l’étude. Les exemples de Mc Donalds, Agromousquetaires ou Terrena sont pris en exemple.