Vers 17h50, la tonne de blé sur Euronext gagnait 50 centimes sur mars à 169,50 €/t et perdait 25 centimes sur mai à 174 €/t, dans un volume d’échanges d’environ 32 000 lots.
« On attend simplement de voir ce que va donner le rapport de l’USDA de demain, et si on n’a pas des appels d’offres qui vont partir vers l’Égypte, l’Algérie, l’Arabie Saoudite », commentait un analyste du cabinet Inter-Courtage.
La France a exporté la semaine dernière ses premières cargaisons de blé tendre de la campagne en cours vers l’Égypte, premier importateur mondial. Si sur les bords du Nil, les blés d’origine de la zone de la mer Noire n’ont pas disparu, et ont de nouveau fait l’objet d’achats dans le même temps, le blé hexagonal a profité de prix russes plus importants, par manque de disponibilités.
FranceAgriMer a d’ailleurs légèrement revu à la hausse (+100 000 tonnes), mercredi, ses prévisions d’exportation vers les pays tiers à 5 Mt (millions de tonnes).
Il semble que « les Pays-Bas ne consentent pas à acheter des blés au poids spécifique bas », selon Olivia Le Lamer, de la direction en charge des marchés, des études et de la prospective au sein de FranceAgriMer lors d’un point de presse. Tout ceci explique pour l’essentiel une hausse significative des stocks estimés de la fin de la campagne à 3 Mt contre 2,75 Mt. Un chiffre toutefois nettement moins important que l’an dernier (–11 %).
La tonne de maïs, quant à elle, reculait de 25 centimes en juin à 174,75 €/t, et perdait 50 centimes en août à 178 €/t, avec un peu plus de 670 lots échangés.
FranceAgriMer a revu en légère baisse les stocks de la fin de la campagne, en raison d’une utilisation révisée à la hausse pour les fabricants d’aliments pour bétail (+100 000 tonnes), malgré l’épidémie de grippe aviaire.